Mes outils

La psychopratique, c’est quoi ?

La psychopratique n’est rien d’autre qu’une grande boîte à outils thérapeutiques, d’où le praticien tire les techniques les plus efficaces pour permettre aux personnes qu’il accompagne d’atteindre leurs objectifs.

Pour vous accompagner, je dispose ainsi d’outils tels que la sophrologie, l’EMDR, l’hypnose Ericksonienne, les thérapies comportementales et cognitives (TCC) dites de 3ème vague, l’EFT, le RITMO, la programmation neuro-linguistique (PNL), la ludothérapie et la dramathérapie, ainsi que d’autres approches thérapeutiques pluridisciplinaires que je construis moi-même, comme Thérapies & Dragons (T&D). Le nom donné au métier de psychopraticien est hérité de l’ancienne dénomination donnée au métier de psychothérapeute – dont le titre est aujourd’hui protégé – et qui avait cours jusqu’à 2010. Mon métier est en constante évolution et ma boîte à outils ne cesse de s’agrandir au fil de mes rencontres, de mes formations et, dans la mesure où j’étudie la psychologie, des avancées scientifiques.

La sophrologie, c'est quoi ?

La sophrologie permet d’améliorer l’état intérieur des personnes qui en bénéficient. Un accompagnement en sophrologie vers un objectif donné dure en moyenne entre 8 et 12 séances.

La sophrologie a été créée en 1960 par le neuropsychiatre espagnol Alfonso Caycedo, qui la définissait comme l’étude de la conscience à l’équilibre. Inspirée de techniques occidentales (training autogène de Schultz, relaxation progressive de Jacobson, hypnose Ericksonienne, psychanalyse, méthode Coué …), de techniques orientales (yoga indien, zazen japonais, méditation tibétaine) et de la philosophie phénoménologique (Husserl), la sophrologie est une méthode d’entrainement pour accéder à un mieux être dans son environnement personnel, familial, professionnel et social. En se concentrant sur ses ressentis, en se recentrant sur soi, les personnes accompagnées accèdent à des prises de conscience qui leur permettent de (re)trouver un état de bien-être, de développer leurs capacités et d’accroître leurs performances. En dehors de très rares cas particuliers, la sophrologie peut être pratiquée par tous, sans considération d’âge, de condition physique ou d’état de santé. Outre son intérêt pour les particuliers, elle est aujourd’hui largement utilisée dans le monde de l’entreprise et celui de la compétition sportive, dans les centres médico-sociaux, les établissements scolaires, etc.

Sur quels sujets puis-je vous accompagner ?

Je suis en mesure de vous accompagner sur les problématiques liées au quotidien, aux comportements pathologiques, au développement personnel ou encore aux coups durs.

Pour mettre des mots sur les maux, on retrouve ainsi et de manière non exhaustive (avec mes spécialités en vert) : (1) pour le quotidien : la gestion du stress, de l’anxiété, des émotions, de la douleur, des troubles du sommeil, de la grossesse, des acouphènes, des troubles sexuels … (2) pour les comportements pathologiques : les phobies, les pulsions, impulsions et compulsions, le tabac et autres addictions, la sexsomnie, les troubles des conduites alimentaires … (3) pour le développement personnel : la confiance en soi, l’estime de soi, l’acceptation de soi, le syndrome de l’imposteur, la recherche d’identité intérieure, l’optimisation des ressources, la préparation mentale, le regret parental … (4) pour les coups durs : les traumatismes, deuils, ruptures, abandons, le burnout, la dépression, la solitude, le harcèlement, le revenge porn … (5) pour les enfants : les problématiques précédentes ainsi que les terreurs nocturnes, l’énurésie, la phobie scolaire et autres problématiques infantiles …

Une thérapie brève, c'est quoi ?

De manière générale, mes accompagnements ont vocation à durer quelques mois et non plusieurs années, comme d’autres formes de thérapies.

Le plus souvent, quand une personne vient me voir, c’est parce qu’elle cherche à résoudre un problème bien précis. Dès la première séance, je l’aide alors à traduire cette problématique en un objectif SMART, c’est-à-dire un objectif Spécifique, Mesurable, Atteignable, Réaliste et Temporellement défini. Sur cette base, l’objectif de la thérapie brève qui est ensuite déployée est d’obtenir rapidement le changement souhaité par la personne, ce qui signifie 3 à 4 mois pour un objectif donné. Cette durée est évidemment indicative et suppose un accompagnement au rythme de 2 séances par mois en moyenne. Cela étant posé, il est aussi tout à fait possible qu’une personne souhaite avancer sur de très nombreux sujets, qui relèvent de son passé, de son présent voire de son futur. Le traitement de toutes les cibles qu’elle apporte (ainsi que des éventuelles autres cibles identifiées lors du travail thérapeutique) peut alors être plus long et durer jusqu’à 2 à 3 ans. A nouveau, cette durée est indicative.

Une thérapie systémique, c'est quoi ?

En tant que systémicien, je m’attache à élargir la compréhension des personnes que je reçois à l’environnement auquel elles appartiennent.

Tout individu appartient à un certain nombre de systèmes qui gravitent autour de lui : un système « famille », un système « couple », un système « collègues de travail », etc. En fonction de la problématique énoncée par la personne accompagnée, il peut être utile d’explorer, d’une part, les lois qui régissent les interactions à l’intérieur de chacun de ces systèmes et d’autre part, les liens entre lesdits systèmes. Au niveau familial par exemple, nos héritages inter- et trans-générationnels nous influencent dans la mesure où une partie de nos valeurs, de nos émotions et de nos comportements sont également partagés avec nos proches. Dans certains cas, ces liens invisibles avec notre famille peuvent nous empêcher d’avancer vers nos objectifs. En tant que thérapeute, mon rôle est alors d’aider les personnes que j’accompagne à trouver en elles les ressources nécessaires pour dépasser leur blocage. L’approche systémique se traduit donc par une participation active des personnes au sein du processus thérapeutique. La relation est centrée sur l’échange et sur la notion de compétence partagée. Autrement dit – et on voit ici à quel point ce terme n’a rien de réducteur, bien au contraire – un systémicien reçoit des « clients », pas des « patients » !

Code de déontologie

En tant que professionnel de la relation d’aide, je m’engage à respecter le code de déontologie de la Chambre Syndicale de Sophrologie et celui de la Fédération Française d’Hypnose Ericksonienne, de Coaching et de PNL.

Vous trouverez plus de détails sur le sujet ainsi que les liens vers ces deux textes dans la Foire Aux Questions du site, rubrique « Comment puis-je être sûr(e) que vous n’allez pas me manipuler ? ». Cela étant, je vous résume ici mes principaux engagements en 5 grands points : (1) je n’essayerai pas de vous faire adhérer ou de vous convertir à une quelconque religion, secte, mode de pensée, etc., (2) je me porterai garant de votre intégrité physique et psychique tant que vous serez sous ma responsabilité, (3) je répondrai honnêtement et clairement à toutes vos questions concernant ma pratique, votre accompagnement, etc., (4) je ne me substituerai jamais à un professionnel de santé et (5) je respecterai la confidentialité des informations que vous partagerez avec moi, dans le respect des lois en vigueur.

Mes outils

Au moyen d’exercices portant sur la respiration, des mouvements du corps et des visualisations, la personne qui pratique la sophrologie apprend à atteindre un état de détente physique et mentale précis.

Psychopraticien

Thérapies EMDR et RITMO

Hypnothérapie Ericksonienne

Thérapies EFT et Havening

Thérapies EMDR et RITMO

Les thérapies EMDR et RITMO sont extrêmement efficaces pour désensibiliser les phobies ainsi que les événements éprouvants de la vie, traumatismes ayant conduit à un trouble de stress post-traumatique (TSPT). Elles permettent en outre d’en tirer des apprentissages positifs pour la personne. Bien utilisées, elles trouvent tout à fait leur place en préparation mentale. L’EMDR et le RITMO font partie des thérapies brèves.

L’EMDR est née dans les années 1980, d’une découverte faite par hasard par la psychologue américaine F. Shapiro. Elle a d’abord été testée sur des soldats vétérans de la guerre du Vietnam souffrant de PTSD avant de devenir une pratique largement répandue de nos jours dans les cliniques de santé mentale.

L’EMDR (Eye Movement Desensitization and Reprocessing) est une psychothérapie par mouvements principalement oculaires qui vise à traiter les conséquences comportementales, émotionnelles ou cognitives négatives liées aux événements éprouvants de la vie. En combinant un rappel mental du souvenir traumatique par la personne avec des stimulations bilatérales alternées de la vue ou du toucher, l’EMDR permet de remettre en route le mécanisme de traitement naturel des souvenirs douloureux et de restaurer l’estime de soi.

De nombreuses études scientifiques ont été publiées depuis l’apparition de l’EMDR et ont permis de confirmer son efficacité. L’Organisation Mondiale de la Santé l’a inscrite en 2013 dans la liste des alternatives valides aux thérapies classiques.

Le RITMO (Retraitement de l’Information Traumatique par les Mouvements Oculaires) a été développé au début des années 2000 par la psychothérapeute Lili Ruggieri. La technique est analogue à l’EMDR et renforce simplement la modification de l’état de conscience de la personne par rapport à l’approche standard. Cela permet au thérapeute d’intégrer des suggestions hypnotiques dans ses protocoles.

Hypnothérapie Ericksonienne

L’hypnothérapie Ericksonienne est efficace sur un large spectre de problématiques. Elle l’est tout particulièrement sur la gestion de la douleur et les troubles anxieux, dont les phobies. L’hypnothérapie Ericksonienne fait partie des thérapies brèves.

Les premiers jalons de l’hypnothérapie moderne ont été posés par F.-A. Mesmer au 18ème siècle, ce qui en fait l’une des plus anciennes thérapies encore utilisées à ce jour. Un siècle plus tard, dans les années 1930, les travaux du psychiatre et psychologue américain M. Erickson donnèrent naissance à l’hypnose Ericksonienne.

Cette forme d’hypnose présuppose que toute personne dispose des ressources intérieures (inconscientes) nécessaires à l’amélioration de son état et que c’est elle qui se connaît le mieux. Une fois la personne placée en état de conscience modifié (ou transe), l’existence des ressources en question lui est suggéré. L’inconscient trouve – et met ensuite en place – ses propres solutions aux problèmes de la personne.

Thérapies EFT et Havening

Les thérapies EFT et Havening constituent des alternatives ou des compléments à la pratique de l’EMDR pour l’accompagnement des personnes souffrant de troubles anxieux, de troubles de l’humeur et, ou, ayant vécu des événements traumatiques. L’EFT et le Havening font partie des thérapies brèves.

Créée en 1993 par G. Craig, l’EFT (Emotional Freedom Technique) prend sa source dans la thérapie du champ mental, développée par le psychologue R. Callahan dans les années 1980. La technique repose sur l’hypothèse d’un lien entre les émotions et les méridiens d’acupuncture. L’EFT a d’abord été testée aux Etats-Unis sur des vétérans souffrant de PTSD avant d’être déployée à plus grande échelle, notamment pour aider les populations victimes de catastrophes naturelles majeures. Aujourd’hui, cette approche psychocorporelle constitue un des fondements de la psychologie énergétique.

Si de nombreuses variantes de l’EFT sont pratiquées, la seule variante qui présente à ce jour des preuves d’efficacité est l’EFT dite « clinique ». Elle repose sur la stimulation tactile de 15 points d’acupuncture spécifiques (6 sur la tête, 6 sur les mains et 3 sur le torse), pratiquée sous la forme d’une ronde d’acupression auto-appliquée.

Le Havening a été développé dans les années 2000 par les psychologues R. et S. Ruden. La technique, proche de l’EFT, repose également sur le toucher, au moyen de gestes auto-appliqués.

Programmation neuro-linguistique (PNL)

Drama et ludothérapie

Thérapies comportementales et cognitives (TCC)

Programmation neuro-linguistique (PNL)

La PNL est un puissant outil de coaching, de préparation mentale et de développement personnel. Elle est particulièrement adaptée aux problématique de confiance, d’estime ou d’acceptation de soi. La PNL fait partie des thérapies brèves.

Elle a été créée dans les années 1970 par les psychologues américains R. Bandler et J. Grinder.

La PNL (programmation neuro-linguistique) est basée sur l’apprentissage des processus de réussite et sur la connaissance de soi. Elle fait référence (1) aux programmes mentaux qui déterminent notre manière d’agir, d’interagir et de fonctionner, (2) à la manière dont nous sommes physiologiquement constitués (système neurologique, cérébral et nerveux) et (3) aux langages verbal et non verbal. Concrètement, la PNL permet d’agir sur nos comportements et nos émotions, en utilisant les capacités naturelles de programmation et reprogrammation de notre cerveau.

Drama et ludothérapie

La dramathérapie et la ludothérapie sont efficaces sur un large spectre de problématiques. On citera notamment les troubles anxieux, les traumatismes, la gestion des émotions ainsi que les problèmes de confiance, d’estime ou d’acceptation de soi.

La thérapie par le théâtre ou dramathérapie trouve ses racines dans l’Antiquité Grecque avec la catharsis décrite par Aristote. L’idée d’Aristote est la suivante : faire appel au jeu, au rôle, à l’incarnation, la projection, l’histoire, la métaphore, l’empathie, la distanciation, l’observation, la performance artistique et l’improvisation pour aider les individus à se purger de leurs émotions négatives en s’identifiant aux personnages sur scène. En France contrairement à de nombreux autres pays, cette pratique est relativement récente et trouve son essor depuis le début des années 2000 seulement.

La thérapie par le jeu (ludothérapie) est à la base surtout conçue pour les plus jeunes. L’approche a été théorisée et développée par la première génération de scientifiques née des travaux de S. Freud. Les environnements ludiques peuvent comprendre différents types de jouets, de poupées ou de fournitures artistiques permettant de s’exprimer dans un contexte sûr. Au Cabinet Reichart, la ludothérapie est également proposée aux adultes sous la forme de jeux de société (Jenga, Dixit, etc.).

Thérapies comportementales et cognitives (TCC)

Les TCC sont efficaces sur un large spectre de problématiques, en particulier les troubles anxieux (dont les TOC et phobies) et les troubles de l’humeur (dont la dépression). Les TCC font partie des thérapies brèves.

Les approches de TCC parmi les plus récentes constituent depuis les années 1990 ce qu’on appelle la 3ème vague des TCC, ou vague émotionnelle, et sont basées sur la contextualisation du symptôme plutôt que sur le symptôme lui-même, avec un regard porté sur l’acceptation, l’accueil sans jugement et la mise à distance de la souffrance afin de retrouver une vie riche de sens.

Les principales approches constituant la 3ème vague des TCC regroupent ainsi les thérapies de pleine conscience (Mindfulness), la thérapie d’acceptation et d’engagement (ACT), la thérapie des schémas de Young et la thérapie dialectique comportementale de Linehan. Toutes ces approches sont fondées sur des preuves scientifiques solides.