FAQ
- Vos questions
Quels sont vos horaires d’ouverture ?
Mon cabinet est ouvert :
- Du lundi au vendredi, le matin de 08h à 11h et l’après-midi de 16h à 20h ;
- Le samedi de 08h à 12h.
Les horaires sont les mêmes pour les séances à domicile et les séances en ligne.
Prenez rendez-vous sur Resalib !
Avez-vous une liste des mutuelles qui prennent en charge vos pratiques ?
Vous trouverez des informations sur ce sujet en vous rendant sur la plateforme Resalib dont je suis membre.
Pour vous faire gagner du temps, voici les liens directs pour les approches les plus fréquemment remboursées :
- Prise en charge de la sophrologie
- Prise en charge de l’hypnothérapie
- Prise en charge des séances d’EMDR
Attention, les listes fournies ne sont pas nécessairement exhaustives et sont alimentées au fil du temps par des contributeurs.
Renseignez-vous donc auprès de votre mutuelle pour savoir ce à quoi vous avez droit !
Pourquoi devrais-je vous choisir plutôt qu’un(e) autre ?
Quelle est ma force ? Je fonctionne de manière très intuitive tout en ne laissant rien au hasard. Je me synchronise à votre carte du monde et à votre imaginaire pour trouver les mots, les références, les métaphores qui vous toucheront le plus.
Cela étant, bien que j’apprécie la douceur du crin de licorne comme tout un chacun, je ne suis pas devenu thérapeute sur la base d’une formation de 3 jours, d’une vidéo Youtube au titre inspiré ou encore d’un podcast sur le bien-être. Je revendique plusieurs milliers d’heures de formation, de spécialisation et de perfectionnement dans les outils que j’utilise et dans le sérieux de ma posture professionnelle.
Que dire d’autre ? Parcourez mon site, lisez les avis Internet (Resalib ou Google par exemple) des personnes qui sont venues me voir, jetez un œil à mon parcours de formation sur ma page Linkedin … et prenez rendez-vous pour une première séance – 1h30, incluant de la pratique ! – au cours de laquelle vous pourrez vous faire votre propre opinion sur ma manière de travailler.
Et si au bout du compte vous trouvez que le courant ne passe pas, c’est ainsi ! Je ne vous souhaite qu’une chose : que ce courant passe tôt ou tard avec quelqu’un d’autre et que vous puissiez atteindre vos objectifs !
Un dernier mot en toute franchise : j’aime à dire que je suis sans doute moins bon que certains … mais probablement meilleur que beaucoup.
D’où viennent vos tarifs ?
Le coût d’une séance tient compte du temps passé pour :
- animer la séance en tant que telle ;
- élaborer et ajuster votre protocole d’accompagnement personnalisé ;
- mener des recherches dans la littérature scientifique ou échanger avec mes pairs, dans le but d’optimiser votre accompagnement ;
- dans le cas des séances de groupe, interconnecter les protocoles de chacun afin de favoriser les synergies entre les participants.
Dans quelles conditions vais-je être accompagné(e) ?
Selon les phases de pratique, vos contraintes physiques et les outils utilisés, vous pourrez être debout, assis(e), semi-couché(e) ou couché(e). En pratique, il est très rare que les personnes soient amenées à se coucher. Ce cas de figure peut notamment être rencontré en dramathérapie, de la même manière que dans certains scènes théâtrales.
Concernant la tenue vestimentaire, il n’y a pas de tenue optimale à adopter dans le cadre des séances. Naturellement, dans la mesure où vous ne passez pas un entretien d’embauche, une tenue « confort » pourrait sembler plus adaptée qu’un smoking ou un tailleur !
Ensuite, certains outils utilisés peuvent occasionnellement impliquer un contact physique. Le cas échéant, je vous demanderai toujours votre accord avant de vous toucher, en précisant la ou les zones ciblées. En cas de refus de votre part, aucune explication ne vous sera demandée et j’adapterai ma pratique. En sophrologie en particulier, aucun contact physique ne vous sera jamais demandé, cela serait contraire à la pratique. Ainsi, si un « sophrologue » est en train de vous masser, peut-être s’agit-il plutôt de votre esthéticienne !
Enfin, vous ne trouverez aucun symbole religieux ou idéologique dans mon cabinet, pas plus que vous n’y trouverez de parfum ou de musique d’ambiance.
Quelles sont les contre-indications à vos pratiques ?
Dans l’absolu, tout le monde peut bénéficier des outils que je propose. Cela étant :
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- lorsqu’un trouble psychique a été diagnostiqué (ou est fortement suspecté), un avis médical vous sera demandé avant prise en charge de ma part. L’accompagnement proposé sera alors adapté sur la base des éventuelles recommandations du médecin ;
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- en particulier, pour les troubles impliquant des phases délirantes, tout accompagnement devra être interrompu lors de ces phases, dans la mesure où elles empêchent toute mise en relation avec la personne ;
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- en dehors de problématiques liées à la grossesse en tant que telle (peurs, angoisses, etc.), il est déconseillé aux femmes enceintes d’entreprendre une thérapie durant leur grossesse, du fait des remontées émotionnelles potentielles ;
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- la surdité, surtout si elle est totale, peut significativement impacter la qualité de l’accompagnement. Cela étant, je me forme actuellement en langue des signes pour pallier cette limitation ;
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- pour les enfants de moins de 7 ans, mes outils sont susceptibles d’être moins efficaces, en fonction du stade de développement du cerveau de votre enfant ;
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- pour toutes les personnes mineures, la première séance a lieu en présence d’au moins un responsable légal ;
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- mes pratiques sont moins efficaces sur les personnes présentant un déficit intellectuel significatif.
1, 2, 3, adieu le tabac ?
Maintenant que vous avez cliqué, à mon tour de vous poser une question : si quelqu’un avait vraiment découvert un protocole-miracle pour permettre à quelqu’un d’arrêter de fumer ou de perdre 30 kilos en une seule séance d’hypnose, pourquoi ce quelqu’un n’a-t-il pas déjà reçu le prix Nobel de médecine ?
Parce que cela relève du miracle justement. D’un bel enfumage. Ni l’un ni l’autre n’ont leur place en thérapie. Et celles et ceux qui dépensent des sommes conséquentes pour obtenir ce miracle sont malheureusement trompés par de vulgaires escrocs.
Je parlais d’enfumage … et pour autant, pas de fumée sans feu. Il faut le dire, parfois cela fonctionne, c’est vrai. Parfois le miracle tant attendu se produit. Et là normalement, vous commencez à vous demander si je ne suis pas en train de me moquer de vous.
(Un petit moment encore s’il-vous-plaît, vous allez vite voir où je veux en venir !)
D’après Tabac-Info-Service et les derniers baromètres de Santé Publique France, environ un fumeur sur 3 parvient à arrêter le tabac sans avoir besoin d’aide dès son premier essai.
Autrement dit, il suffit que ce fumeur sur 3 qui souhaite arrêter vienne voir un thérapeute pour que le « miracle » de l’arrêt se produise. N’importe quel thérapeute d’ailleurs, car la personne aurait tout aussi bien pu arrêter en restant chez elle pour 500* euros de moins. Voilà de quoi susciter des vocations de magiciens de l’arrêt du tabac n’est-ce pas ?
(*Un miracle n’est jamais gratuit, naturellement. « Chèque ou espèces ? » + sourire faussement bienveillant, c’est gratuit.)
Allons plus loin … je l’avoue, pour ne pas vous perdre j’ai volontairement laissé de côté une partie de ce que l’on sait, à savoir la durée de l’abstinence associée au premier arrêt. Car les miracles ne durent pas … en tout cas pas pour tout le monde. D’après les mêmes sources que les précédentes, près des 3/4 des abstinents dont nous parlions plus haut ne tiennent pas plus de 6 mois à 1 an, puis rechutent.
Cela veut donc dire que 1/4 des abstinents peuvent attribuer leur arrêt de longue durée aux miracles s’ils le souhaitent, alors qu’en réalité ils ne le doivent qu’à eux-mêmes ! Et pour cause, ils ne souffraient très certainement pas d’une addiction au tabac. Il faut dire que plus des 2/3 des fumeurs ne sont pas dépendants au tabac ! Ce n’est d’ailleurs pas moi qui le dis, c’est l’INSERM.
(Vous me suivez toujours ? Respirez un bon coup avant d’attaquer la suite.)
Nous avons donc vu qu’une très large majorité des abstinents (les 3/4) ont rechuté après leur premier essai d’arrêt. Nous avons aussi vu que la plupart des fumeurs (les 2/3) n’arrivaient pas à arrêter la cigarette à leur premier essai.
Pourquoi ? Tout simplement parce qu’une addiction ne disparaît pas miraculeusement en une séance !
Autrement dit, celles et ceux qui parviennent à arrêter de fumer instantanément et durablement n’avaient même pas besoin d’aller voir un thérapeute puisqu’ils n’étaient pas dépendants au tabac à la base !
(Courage, on approche de la fin !)
Un dernier point : quand on parle de dépendance au tabac, on pense à la nicotine. En réalité, rares sont les fumeurs à être dépendants à cette substance (entre 5 et 25% de ces derniers, selon les sources). On parle de dépendance physiologique. Si vous êtes dépendant(e) à la nicotine, un accompagnement médical est fortement recommandé si vous souhaitez arrêter définitivement de fumer.
Bilan : l’addiction au tabac est le plus souvent liée à une dépendance comportementale ou à une dépendance psychologique, pour lesquelles je suis en mesure de vous aider. Avant d’entreprendre une démarche d’accompagnement, je vous invite tout de même à vérifier avec votre médecin traitant si vous êtes ou non dépendant(e) à la nicotine. Il est là pour ça !
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Si le sujet de la dépendance tabagique vous intéresse et que vous voulez en savoir plus, je vous invite à lire ce petit article publié en 2023 par Stop-Tabac.ch.
Pouvez-vous m’aider à retrouver ou à oublier un souvenir ?
Certaines personnes savent qu’elles ont vécu tel ou tel événement heureux, n’en ont plus aucun souvenir et souhaiteraient donc retrouver ces moments « enfouis » en elles pour pouvoir les revivre. D’autres pensent ou imaginent avoir subi des attouchements, un viol ou autre événement traumatisant pendant leur enfance et voudraient que l’hypnose ramène les souvenirs associés à la surface. Retrouver ou oublier un souvenir, est-ce possible ?
Pour ce qui est de retrouver un souvenir, il faut savoir que la mémoire ne fonctionne pas comme une caméra qui enregistre chaque situation de façon objective. Elle est sans cesse remaniée et se trouve sous l’influence de multiples facteurs, ce qui fait qu’elle n’est pas fiable à 100%. Concernant la très petite enfance, on sait d’ailleurs aujourd’hui que les événements qui se produisent avant l’âge de 2-3 ans ne laissent aucun souvenir chez l’enfant (on parle d’amnésie infantile), même pour les événements les plus chargés en émotions.
Après l’âge de 3 ans environ, il est vrai que l’on peut retrouver des souvenirs par l’hypnose, mais ceux-ci peuvent ne pas correspondre entièrement à la réalité des faits – voire pas du tout – et on ne peut pas leur apporter de crédit.
Pire, les techniques de suggestion peuvent, volontairement ou non, manipuler la mémoire, augmenter les sources d’erreurs et même créer de faux souvenirs. Sachant cela, un praticien ayant un minimum d’éthique n’acceptera jamais de s’égarer dans la voie de la remémoration « aveugle ». Pourquoi ? Parce que le simple fait de parler d’un sujet avec quelqu’un peut suffire à créer un souvenir chez cette personne ! Imaginez la catastrophe que cela pourrait entraîner dans certains cas …
Ce phénomène explique entre autres pourquoi les thérapeutes sont rarement très bavards : ce n’est pas parce qu’ils sont fainéants ou incompétents mais surtout parce qu’ils ne veulent pas vous mettre la tête à l’envers ! Au bout du compte, la création de faux souvenirs ne peut et ne doit avoir pour objectif que le soulagement de la souffrance d’une personne.
Quant à l’oubli, un protocole hypnotique peut causer une brève amnésie temporaire, qu’elle soit spontanée ou suggérée. En revanche, sur la base des connaissances scientifiques actuelles, il n’est pas démontré que l’hypnose soit en mesure d’effacer un souvenir de façon permanente. Cela étant, comme nous l’avons vu plus haut, ce même souvenir peut être modifié et qui plus est, il peut l’être de manière pérenne. Question peut-être un brin philosophique : d’une certaine manière, modifier un souvenir ne reviendrait-il pas à l’oublier ?
On pense souvent qu’oublier revient à ne plus savoir. Mais on peut aussi voir les choses autrement en considérant qu’oublier, c’est ne plus se référer au passé pour exister. Dans le premier cas, l’hypnose ne peut rien. Dans le second, elle peut beaucoup.
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Si ce sujet vous intéresse et que vous voulez en savoir plus, je vous invite à lire l’article du Dr. Robin, chercheuse en psychologie cognitive, publié en 2015 sur le site de l’Association Française pour l’Information Scientifique. Jetez aussi un œil à la vidéo de la chaîne Youtube PsychoCouac sur la question de la mémoire retrouvée.
Une fois accompagné(e), pourrai-je diminuer mon traitement ?
Vous êtes totalement libre d’en discuter avec le médecin qui vous suit, mais ce n’est jamais quelque chose que je vous suggérerai. Ce n’est pas mon rôle et je n’en ai pas le droit.
De la même manière, lorsque vous commencerez votre accompagnement, je ne peux que vous inviter à en informer votre médecin traitant. Une thérapie, quelle qu’elle soit, n’est pas à prendre à la légère et votre médecin dispose de moyens permettant de favoriser son bon déroulement le cas échéant. A titre d’exemple, la thérapie EMDR nécessite un certain degré de stabilité mentale avant d’être engagée et un traitement médicamenteux peut parfois être nécessaire pour pouvoir la mener dans les meilleures conditions.
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Si ce sujet vous intéresse et que vous voulez en savoir plus, je vous invite à lire en particulier les paragraphes dédiés aux « risques individuels » et aux « risques en santé publique » [des thérapies alternatives] situés à la fin de l’article du Dr. Thollot (médecin), publié en 2020 sur le site de l’Association Française pour l’Information Scientifique.
Allez-vous m’endormir ?
Pas volontairement en tout cas !
Mes différents outils vont fréquemment vous amener dans des « états modifiés de conscience » (ou EMC). Il est nécessaire d’atteindre ces états pour que les protocoles thérapeutiques que je propose soient efficaces.
A chaque pratique son EMC et seule la sophrologie amène dans un EMC proche de celui du sommeil : on parle d’état sophroliminal. Cet EMC permet d’atteindre la pleine conscience (à l’image des techniques de méditation par exemple). Naturellement, flirter à ce point avec le sommeil peut parfois amener la personne à s’endormir. Néanmoins, un sophrologue qui se respecte saura détecter ces moments de « plongée » et dans 99% des cas, parler un peu plus fort suffit à ramener la personne à un état de veille.
Contrairement à certaines idées qui ont la vie dure, l’hypnose, quant à elle, ne fait pas dormir non plus. Les neurosciences ont montré que c’était même plutôt l’inverse car les sens sont particulièrement affutés lorsque l’on est en transe hypnotique. En fait, il conviendrait donc plutôt de parler d’hyper-conscience ou d’état de veille paradoxal. On est ainsi beaucoup plus vigilant en état de transe qu’en état sophroliminal. Petite astuce pour différencier l’hypnose de la sophrologie : si en fin de séance vous ouvrez les yeux à 5, c’est que c’était de l’hypnose !
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Si ce sujet vous intéresse et que vous voulez en savoir plus, je vous invite à lire ce petit article publié en 2022 par l’Inserm ainsi que cet autre petit article dédié à la suggestion hypnotique.
Comment puis-je être sûr(e) que vous n’allez pas me manipuler ?
Il est exact que toute situation de fragilité mentale induit une suggestibilité plus importante. Cette sensibilité à la manipulation est encore plus grande en présence de professionnels de la relation d’aide, de part la fonction de thérapeute qu’ils revêtent.
S’il existe un certain nombre de garde-fous législatifs, il n’en demeure pas moins que tout ne peut pas être encadré ou anticipé.
Aussi, c’est très largement la confiance que je saurai vous inspirer qui sera en mesure de vous rassurer sur ce point. A ce titre, j’applique les codes de déontologie des deux organisations professionnelles dont je suis membre :
la Chambre Syndicale de Sophrologie
et la Fédération Française d’Hypnose Ericksonienne, de Coaching et de PNL.
De plus, j’ai été formé au secourisme en santé mentale par PSSM France, seul organisme habilité à le faire en France.
Si, malgré toute la rigueur dont je m’engage à faire preuve, vous vous posiez des questions sur ma pratique, sachez qu’il existe des instances gouvernementales comme la MIVILUDES qui seront à même d’échanger avec vous.
De manière plus générale, pour toute difficulté rencontrée et ainsi que le prévoit la loi, vous pouvez faire appel gratuitement au médiateur de la consommation dont je me suis attaché les services.
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Si ce sujet vous intéresse et que vous voulez en savoir plus, je vous invite à lire ce petit article publié en 2022 par l’Inserm.
Existe-t-il des preuves de l’efficacité de vos outils ?
Ainsi que l’écrivait Fontenelle en 1687 dans son Histoire des oracles, « assurons-nous bien du fait avant de nous inquiéter de la cause ».
A priori, si vous êtes arrivé(e) sur ce site internet, c’est que vous êtes une personne avertie, qui évite les « mystiques ». Vous avez d’ailleurs probablement déjà parcouru la section qui présente mes différentes pratiques. Si ce n’est pas le cas, je vous invite à vous y rendre pour avoir plus de détails, outil par outil.
Cela étant dit, pour vous répondre :
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- Les TCC sont construites de A à Z selon la méthode scientifique et leur efficacité est testée de la même manière. On parle de pratique fondée sur les preuves, ou encore d’EBP (evidence-based practice). Pour dire les choses simplement, si les approches de type TCC n’étaient pas efficaces, elles ne seraient tout simplement pas proposées au grand public ;
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- L’EMDR, l’hypnose thérapeutique et par conséquent le RITMO sont des pratiques dont l’efficacité sur un certain nombre de problématiques distinctes est démontrée scientifiquement. Il existe pléthore de publications sur ces sujets, pour lesquels la recherche scientifique bat d’ailleurs actuellement son plein. Quelques exemples : le dernier rapport de l’INSERM dédié à l’hypnose thérapeutique, son dernier rapport dédié à l’EMDR et de récents états des lieux sur l’intérêt de l’hypnose en addictologie et sur certains troubles du sommeil ;
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- De la même manière, la dramathérapie (théâtre) et la ludothérapie (jeu) sont des outils connus et reconnus et la littérature scientifique sur ces sujets abonde, que l’on parle d’art-thérapie, de médiation thérapeutique ou encore de médiation par l’improvisation ;
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- L’EFT, dans sa version dite « clinique », commence aujourd’hui à être reconnue pour son efficacité. Des efforts de recherche scientifique restent néanmoins à faire pour que cette pratique puisse se démocratiser dans notre pays. Le constat est quasiment le même pour le Havening, pour lequel le chemin à parcourir est plus long encore ;
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- L’efficacité thérapeutique de la sophrologie n’a pas encore été démontrée scientifiquement. Entre autres structures, la Chambre Syndicale de la Sophrologie, dont je suis membre, s’attache depuis plusieurs années à obtenir une telle reconnaissance ; elle avait d’ailleurs commencé à aider la recherche scientifique avant même la parution du rapport de l’INSERM sur le sujet début 2021. Néanmoins, les études scientifiques prennent du temps. Est-ce à dire qu’il faut attendre avant d’expérimenter la sophrologie ? En tout cas, les établissements médicaux et sociaux n’ont pas attendu … les entreprises non plus. Sachant que les premiers sont souvent très prudents et bien renseignés sur les pratiques qu’ils proposent à leur public et que les seconds n’ont généralement pas pour habitude de balancer leur argent par les fenêtres. Il convient d’ailleurs de préciser que, comme la sophrologie, la kinésithérapie et l’ostéopathie n’ont pas encore reçu leur lettre de noblesse scientifique. Pour autant, aller voir un « bon ostéo » quand on s’est coincé le dos est aujourd’hui un réflexe pour bon nombre de personnes ;
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- Pour ce qui est de la PNL, les nombreuses dérives qu’elle a pu connaître par le biais de praticiens sans scrupule ni éthique ont contribué – et contribuent encore – à lui donner un certain nombre d’étiquettes peu valorisantes. La conséquence de ces dérives est que la PNL est victime d’un feu scientifique nourri depuis sa création. La PNL est ainsi couramment taxée de « puissante technique d’influence et de manipulation » et, simultanément, de « vaste arnaque ». Ce qui constitue évidemment une contradiction, car comment peut-on qualifier un outil d’arnaque si on admet qu’il est puissant ? Fixons donc les choses ensemble : oui, la PNL est puissante et surtout oui, la PNL est efficace. Mais comme le dit l’adage, un grand pouvoir implique de grandes responsabilités. Et c’est bien cela qui a manqué à beaucoup aux débuts de la PNL et qui manque encore à de nombreux pseudo-praticiens actuels qui ne voient la PNL que comme une boîte à outils alors qu’elle est bien plus que cela. En réalité, un PNL-iste vit sa pratique comme une attitude, une manière de fonctionner dans sa vie professionnelle et dans sa vie privée. Il voit la PNL comme un art de vivre, une discipline de l’esprit. Ainsi, plutôt que de vous manipuler, le praticien en PNL vous apprendra à vous reprogrammer par vous-même. Il vous apprendra à comprendre ce qui, autour de vous, vous manipule réellement au quotidien (poids socio-culturel, médias, stratégies publicitaires, etc.) en vous privant de votre libre-arbitre. Il vous apprendra à reprendre la main sur votre vie, dans tous les sens du terme. Pour ma part, je suis intimement persuadé que, au-delà de son utilité indéniable en développement personnel, la PNL obtiendra tôt ou tard une reconnaissance scientifique quant à son utilité thérapeutique.
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Si ce sujet vous intéresse et que vous voulez en savoir plus, je vous invite à lire le Petit dictionnaire du charlatanisme médical du Dr. Poirier, médecin neurologue et historien de la Médecine, auquel l’Association Française pour l’Information Scientifique a dédié un article qui peut servir d’avant-propos à la lecture de l’ouvrage. Pour ce qui est de la PNL spécifiquement, je vous invite à regarder l’excellente vidéo de Michel Wozniak, expert en pensée stratégique, qui vous éclairera sur le faux procès dont l’outil a été victime.
J’ai des problèmes de vue, puis-je tout de même faire de l’EMDR ?
Sans aucun problème.
D’une part, la thérapie EMDR est tout aussi efficace en passant par le toucher* (il existe même une technique appelée câlin papillon !), ce qui permet d’ailleurs d’intervenir en groupe, dans le cadre de traumatismes intra-familiaux par exemple. D’autre part, en pratiquant sa variante RITMO, vous pourrez également fermer les yeux et réaliser vous-même – en séance – les mouvements oculaires caractéristiques du processus de désensibilisation et de retraitement des traumatismes.
*De nombreuses études scientifiques l’ont démontré, comme le rapporte l’ouvrage Pratique de la psychothérapie EMDR – 2e édition (2022, éditions Dunod) qui est une référence pour tout ce qui concerne la thérapie EMDR.